Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility Grand Prix 2* Defender - Marie Pellegrin n’en finit pas de gagner ! | Equita Lyon

© PSV.J.Morel

Grand Prix 2* Defender - Marie Pellegrin n’en finit pas de gagner !

2 novembre 2024

La Marseillaise a retenti samedi après-midi en conclusion du Grand Prix 2* Defender en l’honneur de Marie Pellegrin associé à son formidable Fini l’Amour. La France était à l’honneur puisque le podium est complété par Tony Hanquiquant et Mélanie Cloarec. 

Le Grand Prix 2* Defender à 1m45 s’annonçait palpitant au vu des 50 engagés. Le tour concocté par le chef d’orchestre français Grégory Bodo a souri à 14 couples dont 13 représentants tricolores. Ce qui augurait d’une belle bataille sur le parcours réduit au chronomètre. 
En effet, les uns après les autres, les duos ont enchaîné les sans-faute de plus en plus rapides. Première à passer sous la barre des 37 secondes, Camille Condé Ferreira aux rênes d'Egérie du Val du Geer (36’’80) termine finalement au pied du podium. Tony Hanquinquant et sa jeune Lacomonique, âgée de 8 ans, coupent la ligne d’arrivée en 36’’46, s’emparant provisoirement de la pole position. La Bretonne Mélanie Cloarec n’est pas loin de lui griller la priorité avec sa vive Fais Toi Belle du Seigneur Pléville mais ses 36’’66 lui offrent la 3e place. Partie en pénultième position, Marie Pellegrin, installée à une vingtaine de kilomètres de Lyon, joue son va-tout avec son exceptionnel Fini l’Amour. Tel un chat, l’étalon bai brun se déjoue des difficultés pour offrir une nouvelle victoire à sa cavalière 11 ans après son sacre ici-même avec Admirable, son cheval de coeur. 
Une satisfaction pour l’amazone après la vente récente de son cheval de tête Deuxcatsix d’Eglefin.

La réaction de Marie Pellegrin : « Évidemment, je voulais tout faire pour remporter ce Grand Prix. Mais le plan d’un barrage, c’est qu’il n’y a pas de plan (rires). Mon coach Pascal Levy a dû partir prendre son avion avant le barrage. Lorsqu’il a su que j’étais qualifiée, il m’a envoyé un nombre incalculable de SMS en me disant « Ne t’emballe pas » (rires). Il me connaît, il sait qu’avec Fini, qui est aussi maniable qu’un poney, je peux faire ma Junior et partir à fond. Ça peut m’arriver de craquer et d’aller un peu trop vite (rires).

C’est une victoire très émouvante. C’est notre dernier concours de l’année, la vente de Deuxcatsix, même si elle fait partie de la vie d’un cavalier professionnel, m’émeut encore et j’avais donc à cœur de gagner à domicile. Je suis très attachée à ce cheval noir que vraiment, j’adore. Il est magnifique et il le sait : plus il y a de la foule qui le regarde, plus il y a de bruit, mieux il saute. Il adore qu’on lui dise qu’il est beau et qu’on le regarde. 

J’ai fait l’acquisition de Fini pendant ma convalescence alors que j’étais blessée à l’adducteur. J’étais à pied à Villers-Vicomte. J’étais au paddock, je regardais mon cheval sauter quand je croise ce petit cheval noir avec une cavalière que je ne connaissais pas. Et j’ai eu un coup de foudre. Je l’ai regardé en piste, il a pris le galop, a sauté le premier obstacle et je me suis dit « Je le veux ». Un vrai caprice (rires). J’ai levé la tête pour voir qui le regardait, j’ai repéré Nicolas Paillot que je connais très bien, c’était son cheval, on a discuté et on s’est tapé dans la main. C’était il y a deux ans, Fini avait sept ans. »